Le stand de la galerie Yvon Lambert (Paris)
photographie © artefact
Difficile de rivaliser avec l’éclat des précédentes éditions de la FIAC pour sa 41 eme année . Elle réussit pourtant le tour de force de s’agrandir toujours et encore et de multiplier ses actions « hors les murs ». Avec 259 galeries au total, la FIAC bat cette année son record en nombre d’exposants. Parmi elles, 191 ont droit au prestige de la nef du Grand Palais, tandis que 68 sont reléguées auxris-orangis célibatairesite rencontre gratuit sur élancourtpour OFF(icielle) . Ce qui n’est pas sans rappeler l’époque de la cour carrée.
En ce qui concerne la manifestation du grand palais, on est frappé par la dimension moins spectaculaire et étonnante de ce cru 2014. Même chez Perrotin le roi de la démesure et du visuel, le stand est d’une sagesse et d’une quasi austérité qui en dit long sur une tendance générale. Fort heureusement la galerie berlinoise Neugerriemschneider nous accueille dés l’entrée avec un parcours sur papier à poncer d’un noir étoilé qui mène à l’oeuvre solaire de Elafur Eliasson un must absolu, qui vaut par lui seul le déplacement ! Bien sur la White Cube organise un accrochage d’une grande virtuosité avec une mise en dialogue organisé autour de pièces de Damien Hirst.
Surprise à la galerie Tornabuoni Arte qui avec son titre Rosso opte pour un thème d’oeuvres en rouge et se distingue de ses confrères. La galerie Karsten Greve met en valeur la tres belle oeuvre de l’artiste Claire Morgan, créant une sorte de fascination générale autour de ses mobiles délicats. la sélection chez Nathalie Obadia est toujours aussi pointue et de qualité. Et bien sur l’émotion nous assaille devant le stand de la galerie Yvon Lambert, qui nous a régalé de sa superbe sélection depuis tant d’années et achève sa carrière parisienne… Douglas Gordon en écho avec l’exposition actuelle accueille de sa sculpture majestueuse le visiteur lors du vernissage.

Oliafur Eliasson illumine la fiac dans un superbe parcours mené à la galerie berlinoise Neugerriemschneider
Photographie © artefact
Cette année point de suspens pour désigner le futur lauréat du prix Marcel Duchamp. Une foule compacte s’agglutine dés le vernissage pour visionner le projet d’archive de gestes ‘intitulé « What shall we do next ? » mené entre 2006 et 2011 par Julien Prévieux (et les plaquettes expliquatives de son travail sont déjà vides !). Ce grenoblois né en 1974, vivant et travaillant à paris est représenté par la Galerie Jousse Entreprise.
« Le travail de Julien Prévieux trouve sa matière première dans ce qu’on pourrait appeler les formes comportementales réglées du quotidien. Ses interventions dans le champ des pratiques sociales – du monde de l’entreprise à l’espace urbain en passant par les technologies de l’information, les sciences cognitives ou les industries culturelles – portent sur des attitudes et des gestes normalisés, mais aussi sur des instruments d’analyse des phénomènes humains (les statistiques) ou encore sur des modes d’organisation du savoir (la bibliothèque). Traversant une multiplicité de médias et de pratiques (dessin, peinture, vidéo, performance, écriture…), l’artiste emprunte volontiers les voies du contre-emploi – Les Lettres de non-motivation envoyées en réponse à des offres d’emploi, illustrent bien le caractère à la fois facétieux et systématique de cette démarche qui s’apparente à première vue à une version ludique de la critique sociale. »Extraits catalogue prix Marcel Duchamp 2014 (texte Elie During).
Projet de Julien Prévieux « What shall we do next ? ». Construit à la fois comme une chorégraphie et un film, « What shall we do next ? » fait appel à des acteurs et des danseurs professionnels et met en scène « les formes comportementales réglées de notre quotidien », en croisant danse, arts plastiques, technologie et expérimentation © Annie Viannet/MAXPPP
Les autres candidats sont Théo Mercier, Evariste Richer et le duo Florian et Michael Quistrebert
Evariste Richer
photographie © artefact
Florian-et-Michael-Quistrebert
photographie © artefact
Je vous propose à présent le retour du safari photo ARTEFACT et les points notables autant que subjectifs ( de trés belles pièces de Hans Bellmer) ramenés en trophées cette année.
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bressuire petite annonce gay: du 23 au 26 octobre 2014
Grand-Palais
Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Métro: lignes 1 et 13 Champs-Élysées Clemenceau
Bus: lignes 28, 32, 42, 72, 73, 80, 83, 93
Parking: Rond Point Champs Élysées
Vélib: avenue Franklin Roosevelt & avenue Dutuit
Du jeudi 23 au dimanche 26 octobre 2014 de midi à 20h.
Nocturne le vendredi 24 jusqu’à 21h.
Tarif:
Plein tarif, 35 €
Billet combiné Fiac et (OFF)ICIELLE, 40 €
Tarif réduit* 20 €
Hors les murs
Jardin des Tuileries
Place de la Concorde, Rue de Rivoli, Quai des Tuileries, Avenue du général Lemonnier, Passerelle Solferino
Métro: lignes 1, 7, 8, 12 et 14
Bus: lignes 21, 24, 27, 39, 42, 48, 68, 69, 72, 73, 81, 84, 94, 95
Tous les jours de 7h30 à 19h30
– Jardin des Plantes
Entrées : 57 rue Cuvier, 2 rue Buffon, 36 rue Geoffroy-Saint-Hilaire, place Valhubert
75005 Paris
Bus: Lignes 24, 57, 61, 63, 67, 89 et 91
Batobus: arrêt Jardin des Plantes
Métro, RER : ligne 5 Austerlitz – ligne 7 Censier Daubenton – ligne 10 Jussieu ou Austerlitz – RER
Accès libre et gratuit
Tous les jours de 10h à 17h
– Berges de Seine
Métro ligne 8 et 13, Invalides RER C, Musée d’Orsay, Invalides, Pont de l’Alma
Accès libre et gratuit
Tous les jours
– Les Docks – Cité de la Mode et du Design
34, quai d’Austerlitz, 75013 Paris
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